Mad Max (1979)



Réalisé par George Miller, avec Mel Gibson, Joanne Samuel, Steve Bisley...



Sorti en 1979, Mad Max semble aujourd'hui s'être imposé, au tournant de la décennie, comme une influence majeure de la plupart des films classiques des années 80. En effet, on retrouve son univers d'anarchie livrée à elle-même où les motards sont les rois de l'autoroute et où la vengeance devient un des seuls moyen de se faire justice dans quelques-uns des chefs-d'oeuvre de John Carpenter, par exemple, pour ne citer que lui.

Le film se déroule dans « quelques années ». Le monde a des allures post-apocaplyptiques. Pas vraiment de renseignements sur le lieu où nous sommes. Les seuls indications géographiques présentées sont universelles et très révélatrices de l’ambiance qui nous attend : Anarchy Road, Wee Jerusalem. Mis à part un accent british présent tout au long du film, ainsi que quelques expressions typiques d’outre-Manche (« fella », « mate ») et la conduite à droite, pas de références géographiques.

Pour ce qui est des personnages, nous avons d’un côté les  « nomad bikers » qui se déplacent en bande et répandent le chaos. De l’autre, la Main Force Patrol, qui tente de faire régner un semblant de justice. Leur QG se trouve dans un grand bâtiment désaffecté dont l’entrée arbore un grandiloquent « Halls of Justice ».



Parce que ce film, au même titre que son scénario très inspiré, c’est aussi une esthétique, la création et l’exposition d’un univers déterminé. Une interprétation du monde tel qu’il pourrait devenir si les choses tournaient mal. En fait, par ce biais, il remplit tout simplement ce qui pour moi définit un grand film de science-fiction. Une anticiptaion réfléchie et présentée dans son ensemble, qui se suffit à elle-même, pour introduire l’interprétation du futur, tel que le réalisateur l’envisage, potentiellement.

Le monde est dégénéré. Ses habitants sont avides de destruction, de carnage, certains sont attardés mentaux. Tout ce qui dénote une dégénérescence en fait. Les seuls personnages normaux ne s’en tireront pas. A l’image de ce jeune couple qui se réveille dans la ville où se trouve le cercueil du Nightrider, à l’image de Jessie et de son fils. A l’image aussi de Jimmy Goose, bien trop idéaliste dans sa notion de justice.
A travers les radios des voitures, on semble pourtant déduire qu’une autorité très forte est en place. Cela se traduit par l’instauration de règles extrêmes : couvre-feu, interdiction d’utiliser des mots trop forts... En attendant, ce qui défile sous nos yeux laisse plutôt l’impression que ce monde-là est livré à lui-même, et, par association, aux plus forts et aux plus sauvages.
 
Là où passent les bikers, ils détruisent tout. Toute forme de vie et de raison. La population est enfermée dans un cercle vicieux puisqu’une fois qu’ils ont fini, perosnne n’ose porter plainte. Même si on les arrête, on ne peut pas les condamner et on est obligés de les relâcher. Concrètement, le début du film est fait pour nous montrer qu’ils n’ont aucune pitié et sont prêts à tout pour se payer une petite partie de rigolade. Le viol, la torture, les meurtres, voilà tout ce que dénotent les gros plans sur leurs visages meurtris et leurs rires gras, sous leur barbe d’où semble pulluler toute la poisse qui a envahi l’atmosphère.



Voilà donc dans quel milieu nous est présenté, petit à petit, notre grand héros : Mad Max. Je dis « petit à petit » parce que le début du film ne nous laisse seulement apercevoir, à travers une radio ou par le biais de sa conduite de bolide, ce qu’il dégage. On comprend très vite que c’est lui, le héros. C’est lui qui attrape les salauds quand tous les autres ont abandonné. Mais on comprend aussi très vite que ce héros n’est pas un super-héros, il a sa part d’ombre, et on n’est pas à l’abri qu’il nous fasse regretter de l’admirer trop vite. Pour dire ça de façon un peu cliché : « Il est tapis dans l’ombre, et il attend son heure. »

Puis, petit à petit là encore, il laisse tomber ses défenses face à la caméra. Tout d’abord quand son pote Jimmy Goose se fait cramer vivant par les bikers. La vue de son corps le secoue et il démissionne. Pourquoi ? Parce qu’il a peur, tout simplement. On le découvre aussi confronté à sa femme, Jessie, avec qui il tente d’élever son fils normalement, malgré la terreur qui règne un peu partout autour d’eux. Ils sont alongés dans l’herbe et il lui dit qu’il aimerait trouver les mots pour qu’elle sache tout ce qu’elle est pour lui. 



Comme on s’en doute un peu, la scène suivante confronte Jessie aux bikers. Ils viennent la trouver et lui cherchent des noises. Elle parvient finalement à s’échapper, coupant la main de l’un d’eux au cours de sa fuite. Les voilà donc lancés à la poursuite de la famille de Max, bien déterminés à venger et à récupérer la main de leur pote. Quelques péripéties plus tard, ils les retrouvent et les tuent. C’est plus qu’il n’en fallait pour que Max sombre dans une folie meurtrière et ne devienne Mad Max. Dès lors, il va traquer les bikers sans relâche jusqu’à ce que ne soient vengés son ami et sa famille. Tout le film est fait pour que nous soit transmise la rage qui l’envahit quand il les retrouve un par un, et pour que, de cette façon, on devienne un partisan de sa cause. Car, comme le déplorait son chef « Fifi », ce monde-là manque de héros, et l’on est les premiers à cautionner le fait que Max va prendre ses responsabilités et devenir ce héros.





Pour conclure, ce premier volet de la saga Mad Max est en fait une sorte de naissance de Mad Max, presque un préquel. C’est un des éléments les plus forts de la saga : elle a su prendre le temps de nous présenter ses personnages (son personnage, pourrait-on dire), et elle nous a laissé le temps de les adopter. C’est ce qui fait qu’on s’y attache autant et que c’est un des héros dont on se sent, aujourd’hui encore, le plus proche.

BIG FISH (2003)

Réalisé par Tim Burton, avec Ewan McGregor, Albert Finney, Steve Buscemi, Danny DeVito...





A l’exception de Mars Attack!, les années 90 ont été pour Tim Burton une décennie quasi-parfaite. Superbement ouverte par Edward aux mains d’argent en 1990 et brillament conclue par Sleepy Hollow en 1999. 

Quand il s’agit d’aborder les années 2000, en revanche, on reste (de plus en plus) sur notre faim. Pour le dire clairement, à l’exception de Big Fish, on y trouve exclusivement des ratés (La Planète des Singes, Sweeney Todd, Alice aux pays des merveilles) et des films « bof-bof » seulement sauvés par la réutilisation de formules qui avaient mouche par le passé (Charlie et la Chocolaterie et Les noces funèbres).

Mais nous sommes ici pour parler de Big Fish, et ça tombe bien puisque c’est un bon film. C’est un film qui reprend à peu près tout ce qui a fait les grands films de Tim Burton. C’est-à-dire que la plupart du temps, à la manière des contes que l’on raconte aux enfants, il évoque les choses sans véritablement les dire, mais d’une façon si appuyée qu’elles nous touchent. On trouve d’ailleurs ici quelques personnages communs à la plupart de ces contes : une sorcière, un géant.
Et puis, il y a cette ville de Spectre. Cette ville où les habitants vivent heureux dans un grand champ d’herbe, cette ville où l’on sait à l’avance à quelle heure vous allez arriver, cette ville dont les habitants sont toujours encerclés d’une lumière divine, cette ville dont la perception change selon l’âge auquel on y est confronté. Cette ville, évidemment, c’est le paradis. Ou peut-être que c’est l’enfer. En tout cas, ça ressemble à la mort.






Tout le film part d’une scène bien précise de la vie d’Edward. Tout jeune garçon, il a choisi de voir dans l’oeil de la sorcière la façon dont il allait mourir. A partir de là, libre à lui de faire tout ce qu’il souhaite accomplir dans le temps qui lui est imparti. Il sait que tout ce qu’il fera (la guerre en Corée, la traversée de la forêt « hantée »...) ne causera pas sa perte. En quelque sorte, il adopte et applique l’expression « Ce qui ne tue pas rend plus fort », tout en connaissant la seule chose qui le tuera. Par cet intermédiaire, Tim Burton nous livre là sa propre interprétation du destin. 


"A man tells so many stories, that he becomes the stories. They live on after him, and in that way he becomes immortal."


Le film cherche à poser la question de la réalité, et plus indirectement de la religion. Est-ce que la foi peut rendre des choses incroyables vraies ? La foi d’Edward Bloom, c’est l’aventure. Cette phrase sonne comme une accroche publicitaire, mais elle est pourtant bien vraie. A l’en croire, Edward Bloom a passé toute sa vie à chercher à repousser ses limites et ne s’est jamais vraiment décidé à se poser dans une vie tranquille. A partir du moment où il a décidé de quitter son petit village enfermé, il a vécu mille aventures parmi les personnages les plus extravagants.



Le film enchaîne les passages de narration, qui suivent les aventures d’Edward à travers le monde, les guerres et les enchantements qu’il a traversés et le moment présent. Il est au seuil de sa vie, et son fils, qui ne l’a jamais vraiment pris au sérieux et à qui il n’a pas adressé la parole depuis plusieurs années, est là. Sa belle-fille est sous le charme de ses talents de conteur, mais son fils bougonne. Car être un aventurier engendre des sacrifices inévitables. Et, dans le cas d’Edward Bloom, c’est sa famille qu’il a sacrifié. Il doit la fidélité de sa femme à l’émerveillement qu’elle accorde à ses histoires. Mais sa relation avec son fils est inexistante, et ce dernier ne croit pas un mot à ses histoires. 

Or, c’est à travers les yeux de ce fils, et de sa femme (campée par la grosse cruche Marion Cotillard), que nous suivons l’histoire, qui est ainsi toujours empreinte de septicisme. C’est de là d’après moi que viennent toutes les maladresses du film. Elles ne sont pas nombreuses mais elles sont présentes. A l’image de William Bloom, nous sommes toujours en train de nous poser la question de savoir si ce que raconte Edward est véridique. Le spectateur est obligé de remettre en question tout ce qui se passe sous ses yeux. Bien sûr, le talent de Tim Burton explique que, par moment, on baisse la garde et on se laisse emporter dans une des aventures d’Edward. Mais jamais trop longtemps, dès qu’on commence à prendre ses marques et à faire confiance à Edward, en commençant même à bien l’aimer, le présent revient. Edward est mourant, et Will sceptique. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, en soi. Mais le problème, c’est le revirement de situation final, qui, à mon goût, enlève beaucoup à la féerie de l’histoire. 


Dans l’une des dernières scènes, Will se laisse prendre au jeu d’Edward, et tombe dans ce monde magique. Il raconte à son père comment il va mourir et comment tous ses personnages auxquels il n’a jamais cru viendront le saluer une dernière fois, lui qui a marqué tant de destins. Secoué et affaibli par l’état de son père qui meurt sous ses yeux, il s’abandonne à la version des faits qu’il a toujours boudé, à laquelle il ne s’est jamais ouvert. Et c’est ainsi que, quelques jours plus tard, pour l’enterrement, il voit véritablement débarquer sous ses yeux ces chanteuses siamoises, poète maudit (Steve Buscemi), Monsieur Loyal (Danny DeVito) et autre géant. Que doit-on déduire de ça ? Qu’Edward n’a jamais menti ? Ou que Will est maintenant lui aussi embarqué dans ce monde auquel il faut croire pour le voir ? Quelle que soit la réponse, elle est, comme souvent au cours de cette dernière décennie, bien réductrice et vient rendre ce final un peu amer...




Edward aux Mains d'Argent (1990)



Réalisé par Tim Burton, avec Johnny Depp, Winona Ryder, Diane Wiest...



Cette histoire est un conte. C’est un enchantement. Je préfère commencer comme ça. Tous ceux qui trouvent Tim Burton cliché, plan-plan et niais ne seront pas d’accord avec la suite. Mais si l’on passe sur les égarements et répétitions de ces dernières années, sa fimographie revêt quelques chefs-d’oeuvre absolus et il est, pour moi, l’un des meilleurs réalisateurs des années 90, devant même l’adulé-de-tous Tarantino.

Tim Burton est un conteur, qui prend ici le prétexte de nous conter l'histoire de la neige. Profondément touché par les histoires de bêtes humaines des années anciennes, par leur humanité, par leur rejet injuste, il s'applique en fait à nous livrer sa propre version de la légende cent fois répétée de La Belle et le Bête jusqu’au Freaks de Tod Browning. Son monstre à lui possède une déformation, une « monstruosité » risible, il ne fait peur à personne ; ce n’est pas un loup-garou, ni un surhomme à la force effrayante.

Plus que ça, au contraire du méchant monstre manichéen, Edward est un gentil monstre manichéen. Sa Bonté est inhumaine, elle est artificielle. Il a acquis une humanité artificielle, c’est son créateur qui lui apprenait ce qu’il fallait faire et ne pas faire. Ainsi, à la question pleine d’une évidence niaise : « si tu trouves un porte-feuille par terre l’utilises-tu pr faire plaisir à tes amis ou vas-tu le rendre à la police ? » Il répond avec douceur qu’il voudrait l’offrir à ces amis. Cette essence même de la bonté, que Johnny Depp, ici dans un de ses meilleurs rôles, parvient à transmettre par ses regards (à la fois candides et profonds), n’est pas humaine (Edward est une création artificielle) et n’a pas été conditionnée par un environnement humain de masse.



On peut voir ce film comme la quête d’apprentissage du Bien et du Mal. Edward a grandi loin de tout et c’est une « machine », donc aucune de ces notions ne lui a été instaurée. Peu à peu, au sein de cette communauté, il apprendra, à ses dépends, ce qu’il est autorisé à faire et quels sont ses devoirs s’il veut devenir quelqu’un de Bon.

Le cadre est une petite ville où tout est programmé : les maris arrivent à la même heure et chaque maison est identique. C’est idéal pour faciliter l’effet de masse qui procurera à Edward plusieurs rôles et statuts en un temps record : tantôt phénomène de foire, puis coqueluche de la ville, et enfin, en un seul acte : bête monstrueuse qu’il faut chasser. Cette succession montrera à Edward que ces notions de Bon et de Mauvais sont bien éphémères. Tellement éphèmères qu’il y sera étanche. C’est ainsi qu’à la fin du film, il tuera Jim, toujours persuadé qu’il vient de commettre une bonne chose. Voilà la représentation symbolique de l’échec de la bourgade local à lui instaurer les valeurs de la vie en communauté. Une fois que cette ville aura compris que son cas est un échec, il se fera d’ailleurs chasser dans son chateau par une voiture de police (symbole ultime de l’autorité qui décrète ce qui est Bien et ce qui est Mal).



La malédiction d’Edward, qui vient en conséquence de sa physionomie, est qu’il détruit tout ce qu’il touche et donc tous ceux qu’il aime. Le dernier souvenir auquel il pense dans les bras de Kim est d’ailleurs celui du moment oû il a pris ses mains, celles qui lui étaient destinées, et les a détruites, de rage que son « père » meurt sous ses yeux. Merveilleux avec les choses de la nature : plantes, glace mais désastreux avec les humains, il les « abîme ». Ainsi, c’est toujours avec ce regard touchant de frustration qu’il regarde Kim. Et quand à la fin du film, elle lui demande « Hold me », il répond : « I can’t », d’un air plein de retenue et de résignation.
Edward se croit incapable d’aimer, et donc de connaître l’amour. Pourtant, à l’origine même de sa création, Vincent Price l’imagine avec un coeur. Tim Burton est bien le seul artiste aujourd’hui à ne pas voir les évolutions technologiques comme une chose maléfique ou les annonceurs d’un futur sombre. Non, pour lui, grâce aux machines qui travaillent à la chaîne, on peut fabriquer des cookies. C’est ainsi que le créateur d’Edward a l’idée de lui donner vie, en superposant un cookie en forme de coeur sur une machine. Quelle utopie ! Créer une machine capable d’aimer. Quand Kim lui dit, à la fin, « I Love You », il peut retourner en paix vivre dans son chateau plein de solitude, là seul où il peut vraiment exister. Sa véritable tâche est accomplie, et son séjour initiatique a atteint un but. Il a découvert l’amour. Pas le Bon et le Mal, non, ça c’est impossible pour une machine. Mais il a découvert l’amour.



La tendresse de cette morale est à l’image de ce conte à la douceur et au lyrisme envoûtants. Une fois de plus, Tim Burton a fait confiance à Danny Elfman pour la musique qui vient accompagner cet ensemble tout en légèreté. Même dans les moments les plus intenses, la musique est tendre, et ce sont des enfants (dont les voix sont un symbole d’innocence et d’ignorance) qui accompagnent le tout.

J’ai déjà entendu à de nombreuses reprises les défauts que les cyniques lui trouvent. J’y reste pourtant aveugle.

THE VAMPIRE DIARIES

A défaut de garder le meilleur pour la fin, nous allons commencer la présentation de ces séries par la plus affreuse : The Vampire Diaries






Comme vous l’avez compris, ça veut dire : Le journal intime d’un vampire. C’est évident mais c’est bon de garder cette traduction en tête, ça oriente assez précisément la profondeur de l’ensemble, et surtout le public visé. En effet, cette série s’impose d’elle-même deux limites : « interdit aux plus de 15 ans » et « réservé à un public féminin ».

Pour illustrer ce que je viens d’avancer, le héros, Stefan Salvatore, arbore un visage qui parvient à combiner deux idoles de la jeunesse : Angel, héros de Buffy contre les vampires, et ambassadeur du brun ténébreux hyper hot au collège depuis 10 ans, et Justin Bieber, pour également toucher les moins de 10 ans.





Ici l’intrigue principale, c’est la vie amoureuse. D’ailleurs, après plusieurs meurtres, toujours pas de trace d’un inspecteur ou d’une enquête, tout se passe au lycée, par le lycée, et pour le lycée.
La mise en scène et la musique sont telles que l’on comprend vite que le coup de théâtre, ce n’est pas le coach qui vient de se faire trucider par un vampire, mais plutôt qu’Elena a conclu l’épisode en disant à Stefan qu’elle ne voulait plus lui parler.


Résumé : Suite à un accident de voiture qui tuera leurs parents, Elena Gilbert et son frère, Jeremy, emménagent chez leur tante. Malgré le choc et le manque, la vie reprend son cours et la rentrée des classes arrive bien vite. Dès le premier jour, un nouvel élève, Stefan Salvatore, sème le trouble et tourne la tête de toutes les filles. Passées les 15 premières minutes du Pilote, le voilà qui sympathise avec notre héroïne. Il se passera 2 épisodes avant qu’ils ne s’embrassent, et 5 avant qu’il ne lui avoue qu’il est un vampire. A partir de là, de nombreux personnages secondaires, à peine plus profond que nos deux héros de premier plan, se succèderont pour faire capoter leur romance et tenter de faire durer l’intrigue sur plusieurs saisons.







Les clichés (ou « codes de la nouvelle génération ») :



  • Stefan Salvatore (dont le nom est à lui seul un cliché) a un frère maléfique, Damon Salvatore, avec qui il est en concurrence amoureuse depuis 150 ans (1864).

  • La jeune femme qui est à l’origine de leur rivalité amorueuse est l’aïeul d’Elena Gilbert. Stefan est donc revenu dans sa ville natale pour conquérir la descendance.

  • Le nom de la ville : Mystic Falls

  • La voix off d’Elena ou de Stefan qui nous raconte ce qu’ils écrivent dans leur journal intime respectif en conclusion d’épisode. Et les images super « dark » par-dessus : la nuit, le brouillard, la pleine lune à travers les arbres de la forêt, Elena assise sur la tombe de ses parents sous la pluie, etc.

  • Les héros « vicieux », ceux qui vont mourir vite et qui se laissent aveugler par le petit jeu des vampires, prennent de la drogue et ont une vie sexuelle. Comme si c’était une coïncidence.
On n'a pas peur d'assumer nos désirs, tant qu'on est beaux et musclés.



Les bons côtés : 

On retrouve dans cette série quelques acteurs qu’on avait aperçu et apprécié auparavant : 


  • Damon Salvatore est interprété par Ian Somerhalder, qui jouait le rôle de Boone dans la saison 1 de Lost. On lui pardonne donc cet écart en hommage à tout ce que les caprices de sa soeur lui ont fait endurer sur l’île. 

  •  On retrouve également l’innocente Maureen de la série géniale Freaks & Geeks. Alors qu’elle interprétait la douceur et la naïveté alors, elle tient ici clairement le rôle de la bonasse (qui se drogue et couche avec tout le monde, même si elle a un coeur, dans le fond). On hésite à lui pardonner cet écart.

Date limite : 

On a tenu jusqu’au dixième épisode de la saion 1 : s01e10.