THE VAMPIRE DIARIES

A défaut de garder le meilleur pour la fin, nous allons commencer la présentation de ces séries par la plus affreuse : The Vampire Diaries






Comme vous l’avez compris, ça veut dire : Le journal intime d’un vampire. C’est évident mais c’est bon de garder cette traduction en tête, ça oriente assez précisément la profondeur de l’ensemble, et surtout le public visé. En effet, cette série s’impose d’elle-même deux limites : « interdit aux plus de 15 ans » et « réservé à un public féminin ».

Pour illustrer ce que je viens d’avancer, le héros, Stefan Salvatore, arbore un visage qui parvient à combiner deux idoles de la jeunesse : Angel, héros de Buffy contre les vampires, et ambassadeur du brun ténébreux hyper hot au collège depuis 10 ans, et Justin Bieber, pour également toucher les moins de 10 ans.





Ici l’intrigue principale, c’est la vie amoureuse. D’ailleurs, après plusieurs meurtres, toujours pas de trace d’un inspecteur ou d’une enquête, tout se passe au lycée, par le lycée, et pour le lycée.
La mise en scène et la musique sont telles que l’on comprend vite que le coup de théâtre, ce n’est pas le coach qui vient de se faire trucider par un vampire, mais plutôt qu’Elena a conclu l’épisode en disant à Stefan qu’elle ne voulait plus lui parler.


Résumé : Suite à un accident de voiture qui tuera leurs parents, Elena Gilbert et son frère, Jeremy, emménagent chez leur tante. Malgré le choc et le manque, la vie reprend son cours et la rentrée des classes arrive bien vite. Dès le premier jour, un nouvel élève, Stefan Salvatore, sème le trouble et tourne la tête de toutes les filles. Passées les 15 premières minutes du Pilote, le voilà qui sympathise avec notre héroïne. Il se passera 2 épisodes avant qu’ils ne s’embrassent, et 5 avant qu’il ne lui avoue qu’il est un vampire. A partir de là, de nombreux personnages secondaires, à peine plus profond que nos deux héros de premier plan, se succèderont pour faire capoter leur romance et tenter de faire durer l’intrigue sur plusieurs saisons.







Les clichés (ou « codes de la nouvelle génération ») :



  • Stefan Salvatore (dont le nom est à lui seul un cliché) a un frère maléfique, Damon Salvatore, avec qui il est en concurrence amoureuse depuis 150 ans (1864).

  • La jeune femme qui est à l’origine de leur rivalité amorueuse est l’aïeul d’Elena Gilbert. Stefan est donc revenu dans sa ville natale pour conquérir la descendance.

  • Le nom de la ville : Mystic Falls

  • La voix off d’Elena ou de Stefan qui nous raconte ce qu’ils écrivent dans leur journal intime respectif en conclusion d’épisode. Et les images super « dark » par-dessus : la nuit, le brouillard, la pleine lune à travers les arbres de la forêt, Elena assise sur la tombe de ses parents sous la pluie, etc.

  • Les héros « vicieux », ceux qui vont mourir vite et qui se laissent aveugler par le petit jeu des vampires, prennent de la drogue et ont une vie sexuelle. Comme si c’était une coïncidence.
On n'a pas peur d'assumer nos désirs, tant qu'on est beaux et musclés.



Les bons côtés : 

On retrouve dans cette série quelques acteurs qu’on avait aperçu et apprécié auparavant : 


  • Damon Salvatore est interprété par Ian Somerhalder, qui jouait le rôle de Boone dans la saison 1 de Lost. On lui pardonne donc cet écart en hommage à tout ce que les caprices de sa soeur lui ont fait endurer sur l’île. 

  •  On retrouve également l’innocente Maureen de la série géniale Freaks & Geeks. Alors qu’elle interprétait la douceur et la naïveté alors, elle tient ici clairement le rôle de la bonasse (qui se drogue et couche avec tout le monde, même si elle a un coeur, dans le fond). On hésite à lui pardonner cet écart.

Date limite : 

On a tenu jusqu’au dixième épisode de la saion 1 : s01e10.

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